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Webinaire Logistique en Circuits Courts - 30 janvier 2024

Saviez-vous que les coûts logistiques peuvent peser 23% du chiffre d'affaires d'un agriculteur qui commercialise en circuit court ? (GABNOR, 2014)

Avec ce webinaire, vous verrez comment prendre en compte tous les aspects de la logistique liés à la commercialisation en circuits courts.

Un cas pratique d'utilisation de www.logicout.fr vous permettra de mieux comprendre comment ce site gratuit peut vous servir d'outil de chiffrage et d'aide à la décision, dans le but d'optimiser votre logistique. Un webinaire gratuit, destiné aux agriculteurs et agricultrices qui commercialisent en circuits courts et à leurs conseillers techniques.

Date & horaires : Mardi 30 janvier 2024 de 15h30 à 17h

Ce webinaire vous est proposé par : Bio 46, Bio 34, Bio-Ariège-Garonne, le GAB du Tarn et la FD CIVAM du Gard. Une action financée par la Région Occitanie et l'Agence de l'Eau Adour Garonne.

https://youtu.be/Q2qorAsgLw8?feature=shared


Colère des agriculteurs

La société ne peut pas demander aux agriculteurs de financer la transition écologique

Paris, le 26/01/2024. Sur le terrain la colère agricole se maintient. Les inquiétudes sur le revenu et le partage de la valeur nous réunissent. Et pour cause, les démarches de qualité sont parmi les plus impactées par l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat. Depuis deux ans les consommateurs se détournent des produits qui promettent la transition environnementale, dont la Bio fait partie. De même, la nouvelle PAC a in fine abouti à une baisse de plus de 50% de la rémunération environnementale des agriculteurs bio. Que ce soit par manque d’argent ou par manque de compréhension, le modèle de transition agricole souhaité par la société n’est pas financé.

 

On a demandé aux agriculteurs de faire de la qualité, sans penser changement de modèle économique agricole dans la durée

Les paysans engagés dans des démarches de qualité produisent à la fois des denrées alimentaires et des services environnementaux et sanitaires pour la société dans son ensemble. « En tant que paysans bios nous avons été les premiers à nous engager dans une démarche de production qui protège la santé et l’environnement. Nous acceptons la contrainte et la norme, elle fait notre force. Mais nous sommes à un moment où il faut faire des choix, soutenir l’ancien modèle libéral et exportateur ou soutenir le nouveau qui vise à nourrir les français avec des produits qui protègent notre eau, notre climat, notre biodiversité et notre santé. » explique Philippe Camburet, président de la FNAB. Les agriculteurs sont des chefs d’entreprise comme les autres, ils ne peuvent pas porter sur leurs épaules la transition agro-écologique.

 

La FNAB réitère ses demandes :

  • Un plan de soutien à la Bio, à la hauteur des pertes accumulées depuis deux ans, c’est-à-dire 300M€
  • L’affichage d’une vraie volonté de soutenir ces modèles dans la durée avec une PAC ambitieuse sur la Bio
  • Un suivi dédié de l’évolution du revenu des agriculteurs engagés dans des démarches de qualité[1]

 

 

Il ne faut pas se tromper de cible et garder le cap de la transition écologique !

Il va falloir qu’on s’adapte à produire avec moins d’eau et qu’on accepte de réfléchir aux meilleurs usages de l’eau. Il va falloir qu’on réduise l’usage des produits phytosanitaires qui font de la gestion de la qualité de l’eau potable un gouffre financier pour les collectivités locales. On ne produira rien sans biodiversité. La transition écologique n’est pas une option, elle est une nécessité.

« Nous refuserons tout recul sur la mise en œuvre de cette transition écologique agricole à laquelle nous participons avec conviction depuis des années. Le problème ne vient ni des agences sanitaires, ni des agents de l’office français de la biodiversité, ni des consommateurs, le problème vient d’un refus de penser la politique de la transition agricole en acceptant qu’on doit renoncer à des choses pour en créer de nouvelles » conclut Philippe Camburet, président de la FNAB.

 

Contact FNAB presse : Philippe Camburet 06 77 94 85 19

Contact Bio Occitanie presse : Mathieu Maury 06 48 19 47 72

[1] Les études Agreste sur les revenus agricoles ne distinguent pas les modes de production - https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/download/publication/publie/Pri2314/Primeur2023-14_Rica2022.pdf


Ouverture du Centre de Ressources du Réseau Bio Occitanie!

Les Gabs et Civam Bio membres du Réseau Bio Occitanie sont heureux de vous accueillir dans leur nouveau Centre de Ressources. Vous y retrouverez plus de 20 ans de publications : fiches techniques, témoignages, guides... pour vous accompagner!

Retrouverez ici le Centre de Ressources du Réseau Bio Occitanie!

 

 

 


Label FNAB : Où en est ma ferme?

LABEL FNAB : Où en est ma ferme?

Un label pour une bio plus exigeante, notamment sur la biodiversité et le social

Préservation et diversification des habitats, renforcement de la qualité des milieux, garantie d’une juste rémunération de vos salariés… Vous êtes de plus en plus nombreux à faire évoluer vos pratiques au-delà du règlement bio, mais aucun outil ne vous permet de valoriser ces nouveaux engagements.

C’est pourquoi la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique Fnab, le réseau des agriculteurs et agricultrices bio français, a lancé son propre label FNAB, avec pour objectif d’en faire le label de référence d’une bio plus exigeante.

Si vous êtes intéressé•e par le Label FNAB et souhaitez savoir si vous respectez déjà les critères pour l’obtenir, cet outil vous permettra de savoir où votre ferme se situe grâce à un questionnaire qui vous prendra entre 20 et 30 min à remplir. Cet outil, financé par l’OFB pour le volet biodiversité et par le fond CASDAR pour le volet social, a été développé pour vous aider à évaluer les pratiques de votre ferme.

Pour faire le test : c'est par ici!

Pour en savoir plus sur le Label Fnab : c'est aussi par là !

 

 

 

 


HVE : l’illusion de la transition

 

 

HVE : l’illusion de la transition

Communiqué de presse commun Bio Occitanie, La Confédération Paysanne et l'Ardear - 26/07/2022

 

La Programmation PAC 2023-2027 a vu le Ministère de l’Agriculture s'entêter à introduire la HVE dans les « écorégimes » de la PAC. Pourtant, la Cour des Comptes a publié un rapport reconnaissant les avantages du mode d’agriculture biologique sur la certification HVE. La Commission européenne, elle-même, avait sévèrement averti la France sur la place qu’occupait la HVE dans la distribution d’aides. L’Office Français de la Biodiversité, dans le cadre d’une étude demandée par les ministères de l'Agriculture et de la Transition écologique, identifie un problème de « cohérence » entre la dénomination et l'ambition de l'appellation. En effet, le référentiel adopté valoriserait des pratiques seulement légèrement supérieures à la moyenne, bien loin du terme « haute valeur environnementale ».

Face aux urgences et aux défis qu'affronte l'agriculture française – à l’échelle nationale : perte de 100.000 exploitations en 10 ans, baisse des installations de 2,5 % entre 2015 et 2019, difficulté de trouver des jeunes candidat∙es à l'installation, problèmes de rentabilité économique de plus en plus récurrents - la certification HVE n'est pas à la hauteur car elle ne peut ni valider ni certifier une réelle transition agroécologique. De plus, la HVE ne répond pas à l'attente des consommateur·trices d'une alimentation sans pesticides de synthèse et de qualité, issue d'une agriculture respectueuse de l'environnement. Nous avons pour mission de contribuer à répondre réellement à ces attentes.

La région Occitanie est riche d’un monde paysan dynamique, c’est la région au plus grand nombre de fermes et de surfaces en agriculture biologique. La Cour affirme clairement la nécessité, pour soutenir l’agroécologie, de bien mieux rémunérer l’agriculture biologique par rapport aux labels et certifications moins exigeants comme la HVE. Elle souligne également que, depuis cinq ans, le soutien public à la bio a été détricoté, ralentissant drastiquement la dynamique de conversion.

Nous, acteurs impliqués dans ces transformations agricoles, appelons à ne pas affaiblir l'agriculture biologique en reconnaissant le label HVE comme étant une pratique agroécologique. Pour maintenir ce modèle régional et favoriser le développement de l’agroécologie dans les pratiques agricoles nous demandons à continuer le soutien à l’agriculture biologique, car le risque de soutenir la HVE est la réduction de la place de la bio dans la région Occitanie.

L’ARDEAR Occitanie, Bio Occitanie et la Confédération paysanne Occitanie restent opposée à la HVE - même rénovée - et à ce qu'elle fasse l'objet de financements publics (écorégimes, crédit d'impôt, accès à la restauration collective). Nous nous inscrivons en faveur d’un soutien à l’agriculture biologique et d’une réorientation des dotations prévues pour les productions HVE en faveur de celles sous un label biologique.

Le référentiel de la HVE, modifié récemment par le Ministère à la suite des retours de la Commission Européenne, est actuellement soumis à consultation publique sur le site du Ministère de l’Agriculture. Les participant∙es ont jusqu’au 31 juillet pour se prononcer : nous invitons donc les paysan∙nes et citoyen∙nes à faire entendre leurs voix en faveur d’une réelle transition agroécologique.

 

Contact Presse :

Séverine Lascombe (Bio Occitanie)

Alice Corre (Confédération Paysanne Occitanie)

 

Télécharger le Communiqué de Presse Ici


Bio Occitanie recrute! Cloturé

Bio Occita nie recherche un/une nouvelle/nouveau collaborateur/trice pour appuyer la coordination de la fédération régionale.

Vous souhaitez contribuer au développement de l’agriculture biologique, des instances et de l’organisation du développement agricole? Rejoignez-nous !

Consulter l'offre d'emploi ici.


Le printemps de la Bio est là!

Le printemps de la bio arrive!

Retrouvez toutes les manifestations sur la page d'Interbio Occitanie

 

Lire le Communiqué de Presse d'Interbio Occitanie ici


Label Fnab : Plus loin pour le progrès social

LES AGRICULTEURS BIO DE LA FNAB S’ENGAGENT DANS UNE DEMARCHE DE PROGRÈS SOCIAL

Paris le 15 février 2022.
Acteur de la transition écologique et du progrès de l’agriculture depuis 40 ans, la FNAB s’engage aujourd’hui dans une démarche de progrès et d’innovation sociale. Au terme d’une année de travail qui a mobilisé l’ensemble de son réseau, elle a identifié et formalisé neuf critères pour améliorer le bien-être au travail. Adoptés à l’unanimité par son Conseil d’administration, ils seront intégrés dès cette année au label qu’elle a lancé à titre expérimental en 2020

« Pour améliorer nos conditions matérielles de travail et embaucher dans de bonnes conditions, il faut avant tout avoir un système rentable, souligne Christophe Osmont, paysan bio dans la Manche. Mais les prix des produits agricoles sont déconnectés de la valeur du travail. Il faut donc commencer par inverser la façon de penser. »

Retrouver l'intégralité du Communiqué de Presse Ici


Label FNAB : Plus loin pour la Biodiversité

LES AGRICULTEURS BIO DE LA FNAB VONT PLUS LOIN POUR PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ

Paris, le 22 février 2022. Le cahier des charges du label FNAB s’enrichit de onze nouveaux critères visant à favoriser la biodiversité sur les fermes biologiques, ils viennent s’ajouter aux neuf critères sociaux présentés le 15 février dernier et à ceux qui préexistaient sur le commerce équitable. Ces indicateurs ont été construits par les agriculteurs et agricultrices du réseau FNAB pendant toute l’année 2020, avec l’appui d’expertises extérieures[1] dans le but d’améliorer encore la performance de la bio sur la protection de la biodiversité.

Retrouver l'intégralité du communiqué de presse de la Fnab Ici


Abattage Mobile - Rencontre et Etat des lieux en Occitanie

Bien être animal : Etat des lieux de l'abattage mobile en Occitanie

Etat des lieux Abattage Mobile Occitanie Le travail de développement des filières bios (de la production à la commercialisation en passant par l’accompagnement technique et économique) ne pourra se faire sans outils d’abattage et de transformation. Les éleveurs bios doivent répondre à la demande et être en cohérence avec les valeurs fondatrices de l’agriculture biologique, inscrites dans le cahier des charges européen en prévoyant de réduire la souffrance animale au strict minimum, y compris pour l’abattage.

Le développement de solutions d’abattage mobile rattachés aux abattoirs existant permettrait d’apporter des solutions aux enjeux de centaines d’éleveurs bios répartis sur toute la région Occitanie et de répondre aux attentes des consommateurs avec l’ensemble des acteurs de la filière.

Cette synthèse, réalisée par le Gab 65 et les Bios du Gers, vous propose des éléments de réponse à ces objectifs et encourage à accompagner le développement de l’abattage mobile.

Télécharger l'Etat des lieux de l'abattage mobile en Occitanie

 

Rencontre Abattage Mobile en Occitanie

Le réseau Bio Occitanie est heureux de vous inviter à la rencontre régionale sur l'abattage mobile et l'abattage à la ferme le mardi 8 mars prochain sur la commune de PRAT-BONREPAUX en Ariège. L'objectif de cette rencontre est de faire se rencontrer les acteurs travaillant sur l’abattage mobile, d'échanger sur les initiatives locales et les travaux nationaux, et réfléchir sur les pratiques existantes et à développer pour potentiellement proposer ce service en Occitanie.

Voici un pré-programme construit grâce aux retours de nos intervenants et partenaires :

Matinée où en sommes nous?

09H30 Accueil Café
10H00 Introduction de la journée et présentation des objectifs - Bio Occitanie
10H25 Présentation d'un état des lieux sur l'abattage en Occitanie - INTERBEV
10H40 La règlementation et le réseau d'acteurs - Confédération Paysanne
11H00 Quel lien entre le stress des animaux, la qualité de viande et les travaux d'abattage sur site ? T. Astruc, INRAE

12H00 REPAS Bio et Local proposé par les ateliers de la liberté (Buffet sur inscription - 20 €)

Après-midi... 20 minutes de témoignages mais tout autant de questions !

13H30 Stéphane Dinart, éleveur dans le Périgord et coprésident du collectif "Quand l’abattoir vient à la ferme"
14H10 Témoignage du collectif de travail d'Ariège
14H50 Témoignage du collectif de travail de l'Hérault

Et pour ceux qui ont encore d'autres réflexions...

15H30 Table ronde avec différents acteurs de la journée : Eleveurs.euses ; Collectif Quand l’abattoir vient à la ferme ; Interbev ; INRAE ; Elus

16H30 Clôture de la rencontre

La rencontre n'est pour l'instant pas prévue simultanément en visioconférence, selon les retours nous pourrons réfléchir à un dispositif permettant le suivi de la rencontre à distance. Le nombre de place est limité et l'inscription nécessaire au lien suivant, pour la réservation des repas au plus tard le 1er mars.

https://www.helloasso.com/associations/bio-occitanie/evenements/rencontre-regionale-abattage-mobile

La rencontre est ouverte à tous mais les discussions se verront plus techniques donc très axées professionnels. Le sujet touchant cependant des enjeux sociétaux, n'hésitez pas à relayer l'initiative du cinéma "Les Variétés" de Montréjeau qui diffusera deux films le mercredi 9 mars:

"La ferme d’Émilie" , un court métrage de Nathalie Lay et "Nous la Mangerons, c'est la moindre des choses", un film d'Elsa Maury. La séance sera suivie d’un temps d’échange, afin de partager sur le sujet de l’abattage des animaux, du bien être animal, des différents besoins des éleveurs, restaurateurs, professionnels et consommateurs. Plus d'infos ici

 

Retrouver toutes les actions pour le développement de l'Elevage Viande Bio Ici